Vue générale
La façade et les toitures du pavillon d'entrée du château sont classées par l'inventaire des monuments historiques du 25 juin 1970.
Dans la vallée encaissée de l’Oze, au pied d’un talus, à 500 mètres au sud de Boux et à 100 mètres au nord du hameau de Bouzot se dresse les vestiges du château « moderne » commencé certainement sous le règne de François 1er, (par qui ?) d’après une sculpture adossée au mur de la façade et supportant une couronne de marquis. Il semble que ce château ne fût jamais achevé.
.D’un vaste ensemble de bâtiments il ne reste qu’un corps de logis rectangulaire à un rez- de- chaussée et un étage carré flanqué sur son angle sud-ouest d’un pavillon carré et sur sa façade nord d’un vaste avant corps percé au rez- de -chaussée d’une porte cochère en plein cintre. Cet ensemble de bâtiments devait former les dépendances.
Au nord de ces constructions se dresse une haute tour porche rectangulaire coiffée d’un toit en pavillon, flanquée sur les deux côtés à l’alignement de sa façade orientale, de deux petites tours également rectangulaires, couvertes de toits bombés en pierre. Elle est percée d’une porte charretière en plein cintre arasé à claveaux à bossages, inscrite entre deux colonnes à bossages un sur deux. Au dessus de la corniche qui la surmonte, deux pilastres à bossages supportant un fronton brisé avec un vase d’amortissement encadrent un cartouche ovale entouré de rinceaux de feuillages et de fleurs.
Toute la partie supérieure de cette façade est en bossages continus un sur deux interrompus par les fentes verticales obturées en moyen appareil, des bascules du pont- levis disparu et qui ne sont ici employées que comme motif ornemental, Ce « château » fut autrefois entouré d’un fossé alimenté par le ruisseau qui passe non loin de là. On y pénétrait au moyen du pont-levis. A l’est du château, le fossé en eau attesté jusqu’en 1979 a depuis été remplacé par une fosse à purin.
Dans la cour, grand pigeonnier carré à étage qui aurait pu être un pigeonnier – porche si ce n’est que ce porche n’ouvre pas sur l’arrière. Il est hors d’œuvre sur trois côtés et adossé côté sud-ouest à une grande demeure. Il fait face à la cour de la ferme. Les boulins étaient en terre cuite mais ont été enlevés. C’est une construction en moellons avec pierres de tailles harpées aux angles des murs. Toiture à quatre pans, voûte intérieure composée de quatre voûtains en pierre, pas d’épi de faitage ni de bandeau mais large corniche en pierres de taille avec double moulure. Il a conservé une grande fenêtre d’envol rectangulaire sur le côté N.E avec une large plage d’envol chanfreinée. L’accès se faisait par une trappe dans le plancher et une échelle mobile depuis le rez-de-chaussée. La partie basse de ce pigeonnier est ouverte par un large porche en plein cintre appareillé avec clé centrale. Cet espace de grande dimension sert maintenant au stockage des céréales. Il est conservé en bon état.(D'après "Les colombiers et pigeonniers de la Côte d'Or" de Roger Vandevenne, pages 87-89-90-389-423).
La mémoire populaire dit qu’un souterrain reliait le château de Bouzot à celui de Salmaise. Légende comme en beaucoup d’endroits ou réalité ? Qui en recherchera la trace ? Accès difficile, Salmaise étant perché sur son éperon rocheux !!!