Presilly (Prusiliacum) :
Qui dépend de la paroisse de Boux, n’a pas de fief ni de métairie. Le hameau dépend de l’évêché d’Autun, du baillage de la montagne, du grenier à sel de Semur, de la recette de Chatillon
Il est parlé de Presilly dans un titre de 886 de l’abbaye de Saint-Seine, Il y avait au moyen âge, sur son territoire, un couvent de jeunes filles à la dévotion de Ste Marguerite. Une source actuellement porte encore son nom.
Diverses traditions orales bizarres existent encore au sujet de ce couvent. Les anciens racontent qu’à cette époque, Présilly était beaucoup plus peuplé qu’aujourd’hui, qu’une épidémie terrible avait tellement décimé la population qu’il ne resta seulement qu’un jeune homme de 18 ans, qu’on avait enterré une jeune cloîtrée à genoux dans une tombe en pierre dans le cimetière du couvent, afin d’obtenir de Dieu qu’il fit cesser l’épidémie. Que faut-il croire de tout cela ? Aucun document écrit ne vient appuyer ces traditions.
1030 : Hugues de Flavigny donne au prieuré de Salmaise, trois journaux de terre à Présilly pour le repos de l’âme de son épouse qui vient de mourir
Le hameau est formé maintenant d’une longue rangée de maisons le long de la route qui va de Boux à Blessey.
En 1666, lors de la visite des communautés de l’intendant Bouchu, les seigneurs en étaient les dames princesses de Carignan et de Nemours, Marie de Bourbon et Marie d’Orléans de qualités connues. Le fief dépend du comté de Salmaise qui relève du roi. Il est en toute justice, haute moyenne et basse. Il avait une population de 36 habitants dont 13 femmes veuves. Outre leurs participations financières, les habitants participaient à l’entretien de l’église, du pont et des murailles de Boux. Ce pont construit en pierre, près du moulin Bras-de-fer, était sur le trajet du chemin de Dijon à Ste Reine par Flavigny et Saint-Seine l’Abbaye
Le four banal était en ruine avant l’engagement des terres
Les terres de Boux, Présilly et Les Bordes ont été dépendantes jusqu’au XVIIIeme siècle de la châtellenie de Salmaise, Bouzot a toujours formé un fief séparé
En 1774 : 4 foires sont établies à Boux par lettres patentes de Louis XV :
-« Louis par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, à tous présents et à venir, Salut à notre cher et bien aimé le Sieur Joseph de l’Estrade, Baron d’Arcelot, Chevalier de notre ordre royal et militaire de Saint Louis …..Nous avons de notre Grâce spéciale pleine puissance et autorité Royale, permis et accordé par ces présentes signées de notre main, permettre et accorder auxdits Seigneur Engagiste et habitants de faire tenir audit bourg de Boux, quatre foires, savoir la première le mercredi d’avant le premier jour de carême, la seconde le 23 avril, la troisième le 23 juillet et la quatrième le 24 novembre de chacune année ………. car tel est notre bon plaisir et ainsi que ce soit chose ferme et établie à toujours nous avons fait mettre notre scel à ces présentes donné à Versailles au mois de mai l’an de grâce mil sept cent soixante treize et de notre règne le cinquante huitième. » Par le Roy LOUIS
Enregistré au greffe du Parlement en exécution de l’arrêt du premier février mil sept cent soixante quatorze